Et c'est parti pour Japan Expo 2016 -17ème impact !
Comme d'habitude, trajet en RER, début de la file d'attente et... fouille complète avant le moindre pas en avant. Même si JE n'est pas responsable de cette obligation préfectorale, il faut dire que cela douche un peu l'ambiance et ralentit pas mal l'écoulement des visiteurs. En plus ça ne rigole pas avec ceux qui ont essayé de jouer les malins : avant même notre arrivée quelqu'un apprend par téléphone dans le RER que certains cosplayeurs avec armures et armes factices jugées non-conformes, qui ont refusé de passer par la case vestiaire, se sont vu détruire leurs éléments sur place. On avait prévenu : aucun passe droit, il ne fallait même pas tenter. La file d'attente passe ensuite sous la grosse bannière Final Fantasy bien classe et au milieu des Japan Expo Awards et c'est enfin l'entrée dans la convention !
Le plan reste toujours aussi pratique, même si l'on déplore la conservation des noms débiles des différentes scènes. Encore une fois, les noms des couleurs en japonais auraient permis un peu de culture en plus du côté plus pratique.
On commence par les stands de fanzines amateurs... qui n'en ont que le nom. Encore une fois les progrès sont au rendez-vous avec un énorme professionnalisme, autant dans les créations que dans la décoration des stands. Encore une fois, un grand bravo à tous ces créateurs qui, avec seulement leurs propres moyens, réalisent une présence formidable sur le salon :
Juste après se trouvent les stands de goodies divers et variés. Cette année, on aura noté la forte présences des peluches chats et hamsters géantes ayant fait augmenter le taux de mignonnerie de l'espace.
De grosses vitrines de figurines éclairées aux LED ont également poppé un peu partout et la variété n'était pas trop mal : des classiques One Piece et Hatsune Miku de toutes tailles, en passant par la pulpeuse Sonico, on trouvait également du Card Captor Sakura, du Pokémon ou du Kancolle. Diverses licences étaient facilement dénichables et, à part quelques vendeurs trop gourmands, les prix étaient à peu près alignés.
De nouveaux stands de vêtements typés asiatiques ont également renforcés leur présence. Si la qualité peut être discutable selon les éléments, les prix sont en tout cas très abordables pour se permettre un petit plaisir.
La nouveauté de cette année consiste en une profusion de "lucky bag". Le concept est simple : acheter un sac ou une boîte surprise et espérer tomber sur quelque chose d'intéressant. On en trouvait à l'effigie de divers mangas et des vocaloïds mais la boîte "?" Mario et celle en forme de Tardis géant de Docteur Who auront connu le plus fort succès.
La variété des goodies est cependant restée limitée au trio majeur peluche/figurine/t-shirt. Pas trop de "petits bidules" sympas à dénicher, ni de straps abordables ou d'innovation particulière. Mais comme la variété des licences a compensé cet état des choses, il y avait largement de quoi trouver son bonheur.
A propos de licences, certains stands ont tenté la contrefaçon, notamment la contrefaçon de produits Disney type Reine des Neiges... mauvaise idée car une éclosion d'équipe des douanes a rapidement eu lieu, suivi d'un fleurissement de ces mêmes douaniers réquisitionnant pas mal d'énormes grands sacs remplis de divers produits. Avis aux fraudeurs : tenté de refiler de la contrefaçon sous une marque très connue n'est pas sympa pour le client et ça peut également vous éclater au nez comme l'a prouvé la forte descente de cette année.
On poursuit plus loin avec l'espace jeux vidéos. Nintendo et Bandaï restent bien sûr immanquables avec leurs animations. Il faut dire qu'un Shenron gonflable géant, une zone de bornes de jeux en accès immense et des panneaux géants autour de l'espace Sword Art Online - Hollow Realization ça a de quoi attirer l'intérêt. Les sous-vêtements Pikachu ont aussi créé la surprise, dans une vitrine sur le côté de l'espace principal. Le coin Sailor Moon a aussi rapidement été pris d'assaut.
L'espace One Piece a déployé son décor de mer bleue sur le salon avec un sympathique concept mêlant photos, animations et point de vente.
Crunchyroll était de retour avec ses quizzs. Malheureusement les animations semblaient plus espacées et moins bien gérées que l'année dernière, mais on notera la continuité du système bien sympa de "une carte postale offerte par jour" sur les nouvelles licences acquises et de l'espace photo sur l'anime Orange, très attendu des fans.
Abystyle avait un grand stand proposant la plupart de ses produits. A noter : le mug Fairy Tail particulièrement cool élaboré spécialement pour la venue de Hiro Mashima.
Square Enix déployait son habituel espace plein de superbes figurines et de goodies divers liés à Final Fantasy ou encore à Kingdom Heart.
Moment nostalgie avec l'espace dédié à la nouvelle application BFB Champions - Captain Tsubasa. Le stand distribuait régulièrement de sympathiques sac à l'effigie de notre Olivier préféré. Une inscription donnait également droit à une carte postale spéciale et à une chance de gagner par tirage au sort des dessins du mangaka Yôichi Takahashi. Ajoutez à cela un super staff toujours sourire aux lèvres et vous comprendrez pourquoi ce petit coin du salon s'est vite fait remarqué !
Attendu par beaucoup, la scène Saïko était de retour... avec le projet Welcome To Japan ! Comprenez donc que de super idols comme les Orange Port, les Pink Babies et Hiiragi Rio étaient de nouveau présentes. D'autres faisaient également leurs débuts à l'étranger comme les To-To-Me, les Oyayubi Princess et les I-robo. Haruna Aï est également revenue en soutien.
A proximité, les stands des groupes permettaient de les rencontrer facilement et un espace montrait également le déroulement du grand Tokyo Idol Festival. Seule déception : le prix des goodies et CD où le taux de change Yens/Euros avait un sérieux problème.
La scène prévoyait un programme dédié pendant les 4 jours avec divers show et rencontres avec les idols ! Que du bonheur !
Juste à côté divers produits en provenance du Japon étaient disponibles. On retrouvait ainsi le cerisier magique, les cristaux à faire pousser et divers stands d'import .Les fruits confits étaient aussi de retour mais on déplorera leur prix extrêmement élevé de cette année.
L'adorable singe Monchicchi ou Kiki était de la partie avec beaucoup d'exclusivités en provenance du soleil levant proposées à la vente. Un format géant du petit singe craquant permettait de chouettes photos. Le staff, toujours hyper souriant et top, était de nouveau au rendez-vous pour vous renseigner lors de vos achats !
L'espace traditionnel Wabi Sabi a accomplit un exploit de taille : rester toujours nickel jusqu'à la fin de la convention. Il faut dire que cet espace typiquement japonais était même nettoyé régulièrement au rouleau à moquette pour éliminer la moindre petit poussière ayant voletée depuis la convention. Nombre d'artisanats traditionnels étalaient leurs splendeurs : peintures, créations en papier Washi ou en métal, statue géante articulée de sumo et même Ukiyo-e : technique de reproduction de peintures grâce à l'impression de chaque couleur par une planche de bois. Afin de remettre l'Ukiyo-e aux goûts du jour, quelques réalisations ont été effectuées avec le groupe Kiss, mêlant l'ultra-traditionnel à l'ultra-modernisme pour plus de surprise.
Les stands de mascottes régionales étaient situés dans cet espace. On trouvait ainsi Kirarin, le calmar luciole ainsi que Merugyû-kun et Merumomo-chan les mascottes cerfs marron et rose.
Kumamon, l'ours mascotte de Kumamoto a aussi fait de nombreuses apparitions. Il était également possible de laisser un message ou un voeux de Tanabata pour la ville de Kumamoto, afin d'apporter son soutien suite au tremblement de terre ayant récemment dévasté la région.
Sur la scène centrale, diverses activités étaient proposées allant des danses traditionnelles aux démonstrations de maniement du Katana et à la méthode de maquillage du Kabuki. La scène Sakura, juste en face, complétait cet espace traditionnel en permettant de plus grands spectacles comme les danses des mascottes et la gymnastique de Kumamon. Il était aussi possible de guetter le passage de Misaki Iwasa, ancienne membre des AKB48 devenue chanteuse de Enka : de quoi faire se rencontrer moderne et tradition dans le pur esprit japonais.
A proximité l'exposition sur la ville de Kobe retraçait son histoire de façon visuelle et intéressante. L'exposition sur les châteaux japonais, accompagnée de magnifiques clichés, valait également le détour.
N'oublions pas l'espace très complet de la ville de Kyoto qui présentait de superbes tableaux incrustant des personnages comme Konata ou Miku dans un style de peinture traditionnel. Divers spectacles de Katana, danses de Maïko et acrobaties de ninja avaient lieu sur leur petite scène dédiée.
L'espace tourisme était très fourni avec Kanazawa et son Tori géant devant la nouvelle gare Shinkansen, Okinawa et ses eaux bleues, Takamatsu avec ses bonsaï et bien sûr Tottori le "royaume du manga" à la nature luxuriante. Un stamp rallye permettait de faire un tour complet puis de jouer à un grappin afin de gagner un joli éventail Space Invaders, le tout encouragé par un staff japonais très motivé.
L'espace dédicace se trouve toujours aussi facilement et est surtout visible via ses grosses files d'attente en cas d'invité important. Gros soucis d'organisation cette année : le staff se trompait régulièrement dans les bons dédicaces épuisés ou non. Certaines affiches d'invités se sont ainsi retrouvées criblées de notes du style "épuisé --> encore disponible --> re-épuisé --> non il en reste" qui mélangeait tout le monde et faisait faire des aller-retours à de nombreux fans jusqu'à l'ordinateur dédié afin de vérifier par eux-mêmes ce qui était disponible ou pas. Bonjour l'aspect pratique, espérons que ce problème de communication sera réparé pour la prochaine édition.
Comme l'année dernière, les bons dédicaces sont nominatifs et avec photo pour garantir la présence de vrais fans uniquement. Les espaces dédicaces, à l'écart des forts passages de la foule, permettaient des rencontres dans de bonnes conditions avec les invités.
La dédicace de Shinji Hashimoto : entre-autres producteur de Kingdom Heart, s'est ainsi déroulée de façon très agréable. Il s'est prêté au jeu des autographes et photos avec un grand sourire, sous les immenses et nombreuses félicitations des visiteurs. Un grand plaisir pour cette rencontre.
C'est alors la fin de cette première journée de convention bien remplie... mais ce n'est pas fini ! Cette année, le célèbre fabriquant de figurine Good Smile Company manque à l'appel dans JE. En effet, GSC a organisé un pop-up store avec animations et expositions... dans Paris. Et c'est parti pour le RER B, le métro et la bonne douzaine de minutes de marche en plein cagnard avec les distances de la conv' déjà dans les pattes !
L'arrivée chez GSC sonne comme une victoire. Un badge nous est aussitôt offert par le staff, que l'on prend pour une médaille de survie. Certains fans arrivent encore plus dégoulinants que nous : ils se sont carrément perdus, certains tournent même en rond depuis un bon moment à cause de la mauvaise accessibilité des locaux. Il faut dire que certains inscrits à la soirée ayant lieu au sous-sol ne voulaient pas manquer le début de ce moment convivial.
La récompense est tout de même là : exposition complète au rez-de-chaussée avec grandes tables et vitrines, accompagnée de la boutique avec quelques exclusivités et goodies annexes comme les nendoroïd more ou des straps. L'escalier couvert de posters Miku amènent à quelques vitrines dédiées à la superstar de Vocaloïd et au GSC Racing, ainsi qu'à un espace de vente de goodies vintage divers où quelques pépites pouvaient être découvertes. Des animations avaient également lieu durant la journée pour les plus grands aficionados n'étant pas à Japan Expo.
On regrettera quand même le terme "épuisé" sur pas mal d'exclu (dès l'ouverture de la boutique), l'exposition étendue mais un peu tristounette car les figurines étaient très réparties sur un grand espace, ce qui donnait une sensation de vide. Avoir de la place c'est bien, mais la forme ne donnait pas les moyens de l'utiliser aussi efficacement que sur un stand classique. Bref, les vrais fans auront été heureux de cette initiative et la rencontre avec l'adorable staff GSC est toujours aussi appréciable, mais l'absence du fabriquant à Japan Expo reste quand même extrêmement dommage. Plus d'achat d'impulsion possible en repassant devant le stand, plus de discussion avec le staff entre deux événements : il fallait traverser Paris et se rendre spécialement dans ce coin assez paumé et mal desservi pour avoir ce plaisir... dommage de se mettre en marge d'un tel événement avec aussi peu de praticité.
Il était alors temps de se re-taper tout le chemin... avec le bonheur de s'apercevoir que nous avions en plus le soleil couchant encore chaud en pleine tronche.
En résumé, c'était mieux que rien mais cette initiative a privé GSC de la vie de la convention et il fallait vraiment être motivé pour se rendre dans cet espace, que ce soit avant ou après une journée de convention bien chargée. Espérons que GSC retrouvera sa place dans Japan pour plus de praticité et le bonheur d'un plus grand nombre de fans. Bref, merci mais à ne pas refaire de cette manière.
Après avoir survécu à la journée de convention et au store GSC, il était temps de recharger les batteries pour le lendemain !
A suivre pour le vendredi dans l'article suivant...
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